5 conseils pour bien négocier son salaire

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De nombreux candidats sont encore effrayés quand vient le moment de négocier son salaire lors de l’entretien d’embauche. Pourtant, il va bien falloir en passer par là si vous voulez obtenir un bon salaire de départ. Voici donc quelques astuces qui vous aideront à franchir cette étape avec succès.


1. Comment aborder la question ?

Ce n’est pas à vous de parler salaire en premier, mais au recruteur. Dans le cadre d’un processus d’embauche comprenant plusieurs entretiens, le recruteur abordera la question lors de la dernière rencontre. Ne prenez pas l’initiative de l’évoquer en amont du process, c’est en général très mal vu. Il est d’usage que l’employeur fasse une proposition, et l’argumente. Mais il se peut qu’on vous incite à donner un chiffre le premier : « quelles sont vos prétentions salariales ? ». Vous pouvez tout à fait tenter de renvoyer la balle dans l’autre camp, ou vous jeter à l’eau. Dans ce cas, de nombreux recruteurs conseillent de donner une fourchette salariale, plutôt qu’un seul montant. De cette façon, vous montrez votre ouverture à la discussion. Gardez à l’esprit que négocier son salaire peut s’avérer plus facile que vous le pensez, si vous êtes bien préparé.


2. Ne soyez pas intimidé


Si vous avancez une fourchette salariale, c’est que vous avez mûrement réfléchi à la question. Les recruteurs ont leurs « petits trucs » pour vous déstabiliser : froncement de sourcils, silence appuyé, griffonnage sur un bout de papier, etc. Tout ceci dans un seul but : vérifier jusqu’à quel point vous êtes sûr de vos prétentions. Il faut à tout prix éviter de céder à la pression, en déclarant par exemple que vous êtes « prêt à travailler pour moins ». Votre interlocuteur doit sentir qu’il y a à vos yeux un minimum en-deçà duquel vous n’irez pas.


3. Restez mesuré

Quoi qu’il arrive, restez calme, et mesurez vos réactions. N’ayez pas les yeux qui sortent des orbites à l’annonce d’un salaire qui vous semble terriblement bas. Rien ne vous dit que les enchères ne peuvent pas monter. Car comme chacun le sait, l’intérêt de tout employeur est de vous avoir « au meilleur prix ». Ceci, dit jusqu’à quel point vous veut-il ? Si vous en êtes à discuter salaire, c’est que vous l’intéressez fortement


4. La gestion de votre argent vous regarde

Il serait maladroit d’argumenter en parlant du coût de la vie, de vos projets ou de vos difficultés personnelles… Cela ne concerne pas, et vous risquez de le mettre mal à l’aise. De même, il n’a pas à vous questionner sur votre rythme de vie, vos dépenses, ou la façon dont vous gérez votre argent. Si une question « déplacée » survient, n’hésitez pas à dire clairement mais sans agressivité que le sujet ne vous semble pas pertinent.


5. Considérez la rémunération globale

Il n’y a pas que l’argent dans la vie, paraît-il. Certaines entreprises mettent l’accent sur des avantages additionnels au salaire, comme des primes, un véhicule de fonction, un dispositif de formation avantageux, etc. Trop de candidats négligent ces aspects. Ils représentent souvent « un gros plus », en comparaison d’un salaire qui, à première vue, serait plus élevé. À vous de bien faire la part des choses. Négocier son salaire comprend donc la négociation des avantages annexes.

Et n’oubliez pas : on négocie un salaire brut annuel, pas un salaire net. Malheureusement trop de candidats restent dans le doute sur ce point, et certains employeurs n’ont pas peur de jouer sur la confusion…




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